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THEORIE DU MOUVEMENT DE ROTATION

rigoureusement déterminer la constante de la précession et la vitesse syslé-

matique .

Quand ces quantités seront connues, chacune des deux expressions M et N (augmentées, dans leurs seconds membres, des termes additionnels de précession) permettra de calculer^', et, par suite, la parallaxe absolue de rétoile. Les deux valeurs obtenues ne concorderont entre elles que si rétoile n'a pas de mouvement objectif et a été correctement observée aux

deux époques.

Ce procédé permettra, sans doute, de déterminer un assez grand nombre de parallaxes, d'une manière fort simple.

§ 9. Conclusion.

42 . Nous avons exposé, dans ces dernières pages, les formules capitales de l'astronomie sphérique du XX« siècle.

L'astronomie du XIX« siècle repose sur les formules de Bessel, qui ont pour base la théorie laplacienne du mouvement de la Terre solide.

Aujourd'hui que la fluidité superficielle de la Terre, en dessous de son écorce, est établie, aussi bien par la géologie que par Pexistence de la tion diurne, qui sérail impossible pour une Terre solide, c'est la théorie du mouvement de cette écorce qui doit servir de base à l'astronomie sphérique.

Nous l'avons esquissée, en ce travail, quant au mouvement de rotation de

Técorce .

Il s'agirait d'établir également la théorie des mouvements de translation de l'écorce et du noyau, pour en déduire la loi des déviations périodiques de la verticale, qui proviennent, pour la plus grande part, de la non- dence des centres de gravité de ces deux corps.

L'élasticité de l'écorce devrait intervenir également dans la théorie de son mouvement.

Celle - ci n'est donc pas achevée.

Les résultats que nous venons d'en déduire sont, toutefois, assez tants pour que nos formules diffèrent, par des termes qui ne sont nullement