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» к
Supposons maintenant que X = S X. P soit un entier p-adique (non néces
k=0 ^ sairement rationnel) .
Fort de la congruence précédente, on définit le coefficient binomiale dans IF
q
( Remarque : un entier p-adique rationnel peut être rationnel non entier ! Par
« к exemple, dans Ж , -t= S 4 .)
" ^ k=0
On peut alors définir la fonction puissance dans IF ((X)) pour des exposants
q
entiers p-adiques :
( i + x ) ^ = ? ( s x^
n=0 ^ et plus généralement, si
k=l ^ on aura
/ • = S (^) (f-lf
n=0 ^
. - ♦ f^ est
On vérifie sans peine que l'application X i—► i est continue pour les logies habituelles sur Ж et sur W ((X)) et que
( f g)^ = f^ g^
Notre premier résultat est à comparer avec le célèbre théorème de Gelfond- Schneider sur la transcendance de a'^^^ , quoique dans notre contexte, beaucoup moins profond.
THÉORÈME l.-Sif=l+S tA,f-/0 est algébrique et si X. est un ~ k=l к Д 1
entier p-adique irrationnel, alors f^ est transcendant.
Il est bien entendu que si X est un entier p-adique rationnel, disons a/b , (p , b) = 1 , alors f^ est algébrique,
La démonstration du théorème s'appuie sur une remarque extrêmement simple de la théorie des automates. Nous en rappelons au paragraphe suivant les propriétés essentielles.